Carte des revenus
par quartier

Comment se répartissent les revenus à Genève?

Cette carte indique le revenu annuel brut médian* des contribuables mariés, par commune ou par quartier, en 2014.

Il suffit de cliquer sur un secteur pour que les valeurs s’affichent.

* La médiane est la valeur qui partage une série de nombres en deux parties égales. Il y en a autant au-dessous qu’au-dessus. Par rapport à la moyenne, la médiane permet d’éliminer l’effet des extrêmes.

Sur la carte, on distingue nettement où résident les plus hauts revenus. A savoir principalement sur un axe allant de Hermance à Veyrier, en suivant la côte du lac puis en traversant les grandes zones villas de Chêne-Bougeries.

Dans cette région, les revenus dépassent le plus souvent les 200'000 francs. C’est nettement plus que la moyenne cantonale qui se situe à 127'686 francs. Le secteur le plus riche, Ruth-Nant d’Argent sur la commune de Cologny, présente un revenu médian de 356'000 francs.

Même ces communes riches présentent d’assez grandes disparités de revenus selon les quartiers. À Chêne-Bougeries par exemple, les revenus vont presque du simple au triple entre le secteur Village (121'000 francs) et celui du Clos-du-Velours (333'000 francs).

Les communes où les revenus médians sont les plus bas sont la Ville de Genève, Lancy, Onex, Vernier et Meyrin. Ils sont inférieurs à 120'000 francs.

En Ville de Genève, les revenus sont les plus élevés en Vieille-Ville, aux Tranchées ainsi que dans certains secteurs de Champel et de Florissant. Toutefois, ils ne dépassent pas 250'000 francs.

«À Chêne-Bougeries par exemple, les revenus vont presque du simple au triple entre le secteur Village et celui du Clos-du-Velours»

Les revenus les plus bas se situent dans certains secteurs de la Jonction, des Pâquis et de Saint-Gervais. Dans certains cas, ils ne dépassent pas 85'000 francs. Comme pour les communes, les quartiers présentent des disparités de revenus. Aux Eaux-Vives et aux Pâquis par exemple, les bords du lac sont plus riches que l’arrière du quartier.

A la Jonction, les secteurs proches de la plaine de Plainpalais sont plus riches que ceux situés le long de l’Arve. Ces disparités peuvent s’expliquer par la présence de logements sociaux le long du boulevard Carl-Vogt. Il en va de même dans le quartier de Saint-Jean où les secteurs à faibles revenus coïncident notamment avec des immeubles à caractère social ou des coopératives.

Il serait intéressant d’examiner l’évolution dans le temps de ces disparités de revenus dans les quartiers de la ville. Cela permettrait de détecter des phénomènes de gentrification.

Malheureusement, ces données ne sont pas disponibles. La médiane est la valeur qui partage une série de nombres en deux parties égales. Il y en a autant au-dessous qu’au-dessus. Par rapport à la moyenne, la médiane permet d’éliminer l’effet des extrêmes.

(Les notices pour la Ville de Genève mentionnent toutes le secteur Petit-Saconnex, c’est une erreur qu’il ne nous a pas été possible de corriger).

«Les revenus les plus bas se situent dans certains secteurs de la Jonction, des Pâquis et de Saint-Gervais»
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